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Re: Pep Guardiola
Angelus a écrit:
Oui c'est le risque. J'éspere qu'il va trouver une solution. C'est vraiment pour ça que la chute de Dortmund, m'embête.
Je pense que concernant Dortmund, ils ont fait la meme erreur que nous apres que nous avions remporte le titre l'an passe, se croire au dessus des autres et faire un peu moins d'effort durant les matchs. D'ailleurs, on a bien vu que face a nous ou a Gladbach, quand Dortmund y met du sien ca devient une autre equipe qui concede tres peu a l'adversaire. D'ailleurs, je pense que maintenant qu'ils n'ont plus d'echapatoire, ils vont devoir revenir aux fondamentaux de leur jeu, c'est a dire les courses et l'intensite dans les duels. Un peu ce que Pep demandait a nos joueurs en somme (d'apres ce que je viens de lire). D'ailleurs, tout comme Pep, Klopp reconnait lui aussi avoir fait des erreurs et continuer a travailler durement pour remonter la pente.
Ebdlokn-
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Re: Pep Guardiola
On voit aussi que les critiques à l'encontre de G se calment depuis quelques temps. Les résultats et la manière plaident pour le catalan et tout le monde en convient: les pro et anti G se confondent désormais et c'est très agréable.
Perso je trouve que la force de G est de savoir s'adapter et de recadrer son groupe pendant le match et à la mi-temps. Il a l'effectif pour mais il faut reconnaitre que G comprend les faiblesses et lacunes de son équipe et qu'il s'adapte: le meilleur exemple est la sortie de Götze au profit de Rode et çà a tout changé...
Perso je trouve que la force de G est de savoir s'adapter et de recadrer son groupe pendant le match et à la mi-temps. Il a l'effectif pour mais il faut reconnaitre que G comprend les faiblesses et lacunes de son équipe et qu'il s'adapte: le meilleur exemple est la sortie de Götze au profit de Rode et çà a tout changé...
1976- Admin FCBayern-fr
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Re: Pep Guardiola
Ben il a su corriger ce que certains d'entre nous lui reprochait. Pour ma part, on ne voit plus le jeu ch**** de l'an dernier où je prenais aucun plaisir a voir jouer mon equipe. Cette année il y a une volonté d'aller vers l'avant et pas de faire de la possession stérile. Tout n'est pas parfait encore mais c'est le jour et la nuit entre cette année et l'an dernier.
hanni- Moderateurs
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Re: Pep Guardiola
hanni a écrit:Ben il a su corriger ce que certains d'entre nous lui reprochait. Pour ma part, on ne voit plus le jeu ch**** de l'an dernier où je prenais aucun plaisir a voir jouer mon equipe. Cette année il y a une volonté d'aller vers l'avant et pas de faire de la possession stérile. Tout n'est pas parfait encore mais c'est le jour et la nuit entre cette année et l'an dernier.
Ce qu'il manque pour que tout soit parfait (ou presque) c'est les joueurs très importants (Alaba, Lahm, Schweinsteiger) ou important (Martinez, Thiago) absents ou en reprise ...
N'importe quelle équipe galérerait bien plus que le Bayern sans tant de joueurs important.
Mario Götze-
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Re: Pep Guardiola
Mario Götze a écrit:hanni a écrit:Ben il a su corriger ce que certains d'entre nous lui reprochait. Pour ma part, on ne voit plus le jeu ch**** de l'an dernier où je prenais aucun plaisir a voir jouer mon equipe. Cette année il y a une volonté d'aller vers l'avant et pas de faire de la possession stérile. Tout n'est pas parfait encore mais c'est le jour et la nuit entre cette année et l'an dernier.
Ce qu'il manque pour que tout soit parfait (ou presque) c'est les joueurs très importants (Alaba, Lahm, Schweinsteiger) ou important (Martinez, Thiago) absents ou en reprise ...
N'importe quelle équipe galérerait bien plus que le Bayern sans tant de joueurs important.
Non, c'est pas de ça que je parlais. Ça j'en tiens compte. Ce dont je parlais c'est de la volonter d'aller encore plus de l'avant, plus rapidement et de mieux combiner (sur cette derniere chose effectivement les absents aideront a leur retour).
Apres on a le droit de galerer, perdre ou autre. Et heureusement parce que sinon on va s'ennuyer a force de gagner facilement tous le temps.
hanni- Moderateurs
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Re: Pep Guardiola
Non mais quand tu dis que tout n'est pas parfait. C'est un peu logique vu les joueurs absents non ?
On a plus de chance d'atteindre cette perfection avec Alaba et Lahm
On a plus de chance d'atteindre cette perfection avec Alaba et Lahm
Mario Götze-
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Re: Pep Guardiola
Mario Götze a écrit:Non mais quand tu dis que tout n'est pas parfait. C'est un peu logique vu les joueurs absents non ?
On a plus de chance d'atteindre cette perfection avec Alaba et Lahm
Sur l'aspect technique oui, sur la volonté d'aller vers l'avant non. Ils ont quand meme fait une bonne partie de ce debut de saison et pourtant on allait pas forcement toujours vers l'avant. En tous cas pas autant que je l'aimerai pour que ce soit parfait.
hanni- Moderateurs
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Re: Pep Guardiola
Le sélectionneur du Japon, Eddie Jones, aurait demandé l'aide de l'entraîneur de football du Bayern Munich, Pep Guardiola, dans l'optique du Mondial 2015.
Son but est d'améliorer son équipe sur le plan tactique et la fluidité de son jeu.
"La principale chose que nous avons appris cette année est que nous devons être plus souples sur le plan tactique. Nous devons mieux réagir sur le terrain et nous adopter plus facilement à n'importe quelle situation de jeu. Je suis persuadé que le foot peut nous aider sur ce domaine.
Avec le rugby, ce sont deux sports assez similaires au niveau du déplacement avec ou sans ballon", a déclaré Eddie Jones au Gardian avant de rajouter: "Guardiola est le meilleur entraîneur du monde et vous voulez toujours apprendre des meilleurs".
Son but est d'améliorer son équipe sur le plan tactique et la fluidité de son jeu.
"La principale chose que nous avons appris cette année est que nous devons être plus souples sur le plan tactique. Nous devons mieux réagir sur le terrain et nous adopter plus facilement à n'importe quelle situation de jeu. Je suis persuadé que le foot peut nous aider sur ce domaine.
Avec le rugby, ce sont deux sports assez similaires au niveau du déplacement avec ou sans ballon", a déclaré Eddie Jones au Gardian avant de rajouter: "Guardiola est le meilleur entraîneur du monde et vous voulez toujours apprendre des meilleurs".
roro89- Moderateurs
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Re: Pep Guardiola
CHAPITRE 60 : WE HAVE TO REMEMBER THAT IF WE DON'T RUN, WE'RE NOTHING
- A Bernabeu, lors des premières minutes le Bayern montre beaucoup de personnalité et domine le Real dans sa propre partie du terrain. Le contrôle est tel que les socios, sifflent leur équipe.
- Le Real joue en 4-4-2 - comme lors du match de sa semaine passée en coupe d'Espagne - avec comme plan de laisser le ballon au Bayern, et de lancer des contres dès que possible. Comme depuis qq mois, la défense est très basse et Ramos incroyable
- Le Bayern commence fort, suivant les consignes de son entraineur. Kroos distribue bien le jeu de gauche à droite. Robben pique au centre et les latéraux centrent pour Mandy. La défense de position des allemands permet de couper les contres.
- Pourtant tout tourne rapidement avec un but de Benzema à la 19ème minutes. Un gros coup dur pour l'équipe qui manque d'énergie et de volonté depuis quelques semaines. Seul Lahm, Kroos et Robben sont à niveau. Même Neuer est pas dans un état mental des plus hauts, lui revenant de blessure.
- Pep à tenté de revitaliser ses joueurs durant les dix jours entre le match contre Dortmund et celui-ci. Le 15 avril, il a convoqué toute l'équipe à la salle de cinéma du club, et a expliqué qu'il pensait à eux chaque moment de la journée. Se demandant ce qu'il pouvait faire pour eux, comment faire pour les aider à mieux jouer, à se sentir mieux. Puis il a expliqué qu'une chose qu'il ne pouvait pas faire était de courir pour eux. Il a montré ensuite une vidéo montrant la différence de rythme de l'équipe avant la victoire en Bundesliga et après.
"C'est complétement normal et cela arrive à tout le monde après tant de succès. Mais il faut se souvenir que si nous ne courons pas, nous ne sommes rien. Si on commence à demander à notre coéquipier la balle dans nos pieds au lieu de l'espace devant nous, nous perdons notre niveau d'excellence et devons une équipe plus faible à affronter"
Pis affiché au tableau :
27 matchs ( avant le titre ) = 13 goals
3 matchs ( après le titre ) = 7 goals
Dans les deux matchs prédécents la rencontre à Madrid, l'équipe à tenté de remonter la pente mais impossible. Aucune fluidité, le malaise est bien encré. Certains joueurs sont dans la limite. Ribéry galère à retrouver sa forme. Bien qu'il se batte, il n'y arrive pas. Un mélange de souci psychologique et de problème de dos. Pizzaro est un des seuls à surnager, c'est d'ailleurs à ce moment que Pep à insister pour le signer une nouvelle année.
Pep à d'ailleurs bien hésité à faire jouer Ribéry contre le Real mais les soucis de l'effectif ( Hojbjerg vient de perdre son père. Alaba a la grippe. Neuer une blessure au dos. Gotze galère toujours pour retrouver son niveau et Martinez, qui devait être une des pièces maitresse de l'équipe à un souci gastrique qui lui a fait perdre 4 kilos en une semaine.
- L'équipe à tout de même mieux couru lors des deux derniers matchs, mais c'est comme si elle n'y arrivait plus. Pep n'est pas serein avant d'affronter Madrid. "Nous avons bossés dur pour arriver jusqu'ici et souvent à la limite. L'effectif n'a jamais été complet sauf pendant trois semaines. Mais pourtant on s'est battu comme des chiens pour y arriver. On doit y aller et ne pas abandonner. On va prendre possession de la balle. La remonter depuis derrière et dominer à Bernabeu".
Et le Bayern y arrive en début de match, les 15 premières minutes. Deux occasions via Schweini et Robben. Mais suite à un rebond d'un tir, la défense est hors position ce qui permet à Benzema de remonter la balle.
Pour une équipe qui galère, se prendre un but alors qu'elle domine et sur la seule occasion de l'adversaire, c'est difficile. Le Bayern tombe dans un trou de 6 minutes. Puis revient dans le match mais n'arrive jamais à être dangereux. En seconde mi-temps, Pep demande à l'équipe de procéder un contre. Gotze à une grosse occasion mais non, pas de but.
- Le lendemain, la presse et dure. Elle n'épargne pas Pep. Beckenbauer se fait écho à celle-ci et le procès du jeu par possession se fait question. Guardiola reçoit tout de même quelques messages d'anciens joueurs qui le félicite pour avoir dominé à Madrid, ce que peu d'équipe font. Pour eux, le Bayern a bien joué mais à manqué d'efficacité.
- Pep prendra à coeur ses critiques et donnera une impression de déprime et de négativité à son équipe après le match. Kalle et le reste du staff feront tout pour le remettre à niveau, et expliqueront qu'ils souhaitent continuer avec, dans le style qu'il aime à construire le club. Pep reviendra plus positif rapidement et lors d'une discussion avec ses assistants, donnera des pistes pour le retour contre Madrid. Une défense à trois, et un milieu chargé afin de dominer et de réduire les chances de contres du Real. Il demandera à Torres de l'empêcher de changer d'avis.
- On apprendra plus tard, que si Pep était aussi déprimé ce n'était pas à cause du résultat ( même si cela le touche ) mais le fait qu'il a reçu des informations de son entourage sur l'état de son ami Villanova.
- A Bernabeu, lors des premières minutes le Bayern montre beaucoup de personnalité et domine le Real dans sa propre partie du terrain. Le contrôle est tel que les socios, sifflent leur équipe.
- Le Real joue en 4-4-2 - comme lors du match de sa semaine passée en coupe d'Espagne - avec comme plan de laisser le ballon au Bayern, et de lancer des contres dès que possible. Comme depuis qq mois, la défense est très basse et Ramos incroyable
- Le Bayern commence fort, suivant les consignes de son entraineur. Kroos distribue bien le jeu de gauche à droite. Robben pique au centre et les latéraux centrent pour Mandy. La défense de position des allemands permet de couper les contres.
- Pourtant tout tourne rapidement avec un but de Benzema à la 19ème minutes. Un gros coup dur pour l'équipe qui manque d'énergie et de volonté depuis quelques semaines. Seul Lahm, Kroos et Robben sont à niveau. Même Neuer est pas dans un état mental des plus hauts, lui revenant de blessure.
- Pep à tenté de revitaliser ses joueurs durant les dix jours entre le match contre Dortmund et celui-ci. Le 15 avril, il a convoqué toute l'équipe à la salle de cinéma du club, et a expliqué qu'il pensait à eux chaque moment de la journée. Se demandant ce qu'il pouvait faire pour eux, comment faire pour les aider à mieux jouer, à se sentir mieux. Puis il a expliqué qu'une chose qu'il ne pouvait pas faire était de courir pour eux. Il a montré ensuite une vidéo montrant la différence de rythme de l'équipe avant la victoire en Bundesliga et après.
"C'est complétement normal et cela arrive à tout le monde après tant de succès. Mais il faut se souvenir que si nous ne courons pas, nous ne sommes rien. Si on commence à demander à notre coéquipier la balle dans nos pieds au lieu de l'espace devant nous, nous perdons notre niveau d'excellence et devons une équipe plus faible à affronter"
Pis affiché au tableau :
27 matchs ( avant le titre ) = 13 goals
3 matchs ( après le titre ) = 7 goals
Dans les deux matchs prédécents la rencontre à Madrid, l'équipe à tenté de remonter la pente mais impossible. Aucune fluidité, le malaise est bien encré. Certains joueurs sont dans la limite. Ribéry galère à retrouver sa forme. Bien qu'il se batte, il n'y arrive pas. Un mélange de souci psychologique et de problème de dos. Pizzaro est un des seuls à surnager, c'est d'ailleurs à ce moment que Pep à insister pour le signer une nouvelle année.
Pep à d'ailleurs bien hésité à faire jouer Ribéry contre le Real mais les soucis de l'effectif ( Hojbjerg vient de perdre son père. Alaba a la grippe. Neuer une blessure au dos. Gotze galère toujours pour retrouver son niveau et Martinez, qui devait être une des pièces maitresse de l'équipe à un souci gastrique qui lui a fait perdre 4 kilos en une semaine.
- L'équipe à tout de même mieux couru lors des deux derniers matchs, mais c'est comme si elle n'y arrivait plus. Pep n'est pas serein avant d'affronter Madrid. "Nous avons bossés dur pour arriver jusqu'ici et souvent à la limite. L'effectif n'a jamais été complet sauf pendant trois semaines. Mais pourtant on s'est battu comme des chiens pour y arriver. On doit y aller et ne pas abandonner. On va prendre possession de la balle. La remonter depuis derrière et dominer à Bernabeu".
Et le Bayern y arrive en début de match, les 15 premières minutes. Deux occasions via Schweini et Robben. Mais suite à un rebond d'un tir, la défense est hors position ce qui permet à Benzema de remonter la balle.
Pour une équipe qui galère, se prendre un but alors qu'elle domine et sur la seule occasion de l'adversaire, c'est difficile. Le Bayern tombe dans un trou de 6 minutes. Puis revient dans le match mais n'arrive jamais à être dangereux. En seconde mi-temps, Pep demande à l'équipe de procéder un contre. Gotze à une grosse occasion mais non, pas de but.
- Le lendemain, la presse et dure. Elle n'épargne pas Pep. Beckenbauer se fait écho à celle-ci et le procès du jeu par possession se fait question. Guardiola reçoit tout de même quelques messages d'anciens joueurs qui le félicite pour avoir dominé à Madrid, ce que peu d'équipe font. Pour eux, le Bayern a bien joué mais à manqué d'efficacité.
- Pep prendra à coeur ses critiques et donnera une impression de déprime et de négativité à son équipe après le match. Kalle et le reste du staff feront tout pour le remettre à niveau, et expliqueront qu'ils souhaitent continuer avec, dans le style qu'il aime à construire le club. Pep reviendra plus positif rapidement et lors d'une discussion avec ses assistants, donnera des pistes pour le retour contre Madrid. Une défense à trois, et un milieu chargé afin de dominer et de réduire les chances de contres du Real. Il demandera à Torres de l'empêcher de changer d'avis.
- On apprendra plus tard, que si Pep était aussi déprimé ce n'était pas à cause du résultat ( même si cela le touche ) mais le fait qu'il a reçu des informations de son entourage sur l'état de son ami Villanova.
Angelus-
Nombre de messages : 3503
Pays : Suisse
Date d'inscription : 14/05/2011
Re: Pep Guardiola
c'est vrai les joueurs ne faisait plus les appels nécessaire, c'est notre gros soucis, sur certains matchs cette saison ils nous on fait la même, mais heureusement c'est pas de grosses équipes. c'est pourquoi j'avais l'impression que les joueurs étaient fatigués, j’espère que ça ira mieux en fin de saison cette fois.
eagle-
Nombre de messages : 905
Age : 39
Pays : France
Date d'inscription : 30/09/2009
Re: Pep Guardiola
merci Angelus, je continue à suivre tes résumés.
allez Pep cette fois c'est la bonne, j'ai confiance en toi.
allez Pep cette fois c'est la bonne, j'ai confiance en toi.
difficile-
Nombre de messages : 552
Age : 43
Pays : france
Date d'inscription : 06/05/2014
Re: Pep Guardiola
Merci Angelus
Petite question. Est-ce que les affirmations du livre sont asserties d'éléments plus concrets? Par exemple, les joueurs qui ne courent plus assez, il y a des stats ou des trucs comme ça? Un côté plus quantitatif? Je trouverais ça intéressant de recouper les 2 en fait
Petite question. Est-ce que les affirmations du livre sont asserties d'éléments plus concrets? Par exemple, les joueurs qui ne courent plus assez, il y a des stats ou des trucs comme ça? Un côté plus quantitatif? Je trouverais ça intéressant de recouper les 2 en fait
roter baron-
Nombre de messages : 15007
Age : 38
Pays : Belgique
Date d'inscription : 07/05/2008
Re: Pep Guardiola
@ Angelus
tu peux me dire STP si tu continues ou bien tu t'arrêtes là ?
j'aimerais bien savoir ce qui est dit sur la finale contre Dortmund histoire de comprendre comment l'équipe a pu la gagner alors que ça allait forcément pas au moins mentalement après la défaite contre le Real..
tu peux me dire STP si tu continues ou bien tu t'arrêtes là ?
j'aimerais bien savoir ce qui est dit sur la finale contre Dortmund histoire de comprendre comment l'équipe a pu la gagner alors que ça allait forcément pas au moins mentalement après la défaite contre le Real..
difficile-
Nombre de messages : 552
Age : 43
Pays : france
Date d'inscription : 06/05/2014
Re: Pep Guardiola
@Roter. Non pas trop. Enfin, il y'en a mais l'auteur a pas eu l'idée de le faire en comparaison des informations. Dommage, cela aurait été une chouette idée pour illustrer ( ou non ) les propos.
@difficile. Oui mais moins le temps ces jours.
CHAPITRE 61 : A COMPLETE FUCK-UP !
"J'ai fais tout faux. C'est un ratage complet, une messe. Le plus gros raté de ma vie comme coach" lance Pep a ses assistants quelques minutes après la conférence de presse qui suit la défaite du Bayern à domicile face au Real. Si trois des quatre buts ont été marqué sur coup de pieds arrêtés ( soit le double de ce qui a été encaissé dans ce schéma de jeu durant la saison ), cela ne doit pas empêcher de montrer que cette défaite vient principalement de sérieuses erreurs de jugements de la part de Guardiola, et il ne veut pas mettre la faute sur qqun d'autre.
Nous devons remonter une semaine avant pour découvrir la racine de cette débâcle. Lors d'un repas entre Pep et ses assistants, dans leurs hôtel à Madrid, ils sont revenus sur le match allez et sur ce qui n'avait pas fonctionné et sur la difficulté d'affronter cette défense assez incroyable du Real.
Souvent la solution vient de tirer de loin ou de centrer pour l'avant-centre dans la boîte. Le Bayern a bien tiré face à Madrid à l'aller ( 18x ) mais difficile d'y aller pour les centres. La réalité du type de football, de position, que demande Pep est que lorsque l'équipe affronte un groupe qui défend bas et très bien, c'est que le degré de préparation individuelle et la créativité doivent rentrer marche. Seul Robben était à niveau à Madrid.
Que faire si tel est le cas à nouveau pour ce match retour ?
Pep a bien conscience que Madrid va jouer dans les mêmes dispositions. Quels sont les armes du Bayern ? Robben est en pleine forme. Ribéry est mentalement out, frustré par ses soucis physique. Mandzukic n'a réussi à s'imposer qu'une fois sur les 15 ballons qui lui étaient destinés. Il repense alors à ce que son ami Kasaprov lui dit souvent "Pep tu ne gagnes pas des rencontres, seulement parce que tu bouges les pièces de devant"
Guardiola décide donc de tenter un 3-4-3. Trois centraux, les deux latéraux au milieu aux côtés de joueurs créatifs. Gotze aux avants, afin qu'il puisse descendre amener du nombre et de la créativité au milieu. Un 3-4-3 qui devient un 3-5-2 sans beaucoup d'altérations. Cette tactique est faite pour contrer les contres-attaques que Pep voit être l'arme numéro une de Madrid. De plus la densité du milieu, et sa créativité vont empêcher les défenseurs de Madrid de pouvoir s'organiser correctement.
"Torrent, quoi qu'il arrive ne me laisse pas changer d'idée" lancera Pep à son assistant. Pourtant dans le vol ramenant l'équipe à Munich, Pep changera d'avis. La défense à trois n'a plus été utilisée depuis décembre, il y'a trop peu de préparation pour la mettre en place de manière sure et Javi, partie intégrante de celle-ci, est sur les rotules. Un virus l'empêche d'être au top depuis un moment, et il a un souci dans les genoux. Impossible qu'il soit 90 minutes sur le terrain.
Pep garde son idée de 3-4-3 pour la saison suivante et décide de revenir à une valeur sure de l'équipe, le 4-2-3-1. Cette tactique fonctionne bien en Bundes, l'équipe a tout gagné l'année passée avec et cerise sur le gâteau permet d'utiliser Ribéry et Gotze. Le 25 avril, il annoncera les plans de l'équipe pour le match contre Madrid. C'est aussi le jour où on apprendra la mort de son ami Tito Villanova. Gros choc, et tristesse pour Pep mais aussi plusieurs de ses assistants qui ont partagés de nombres années de la vie de Tito.
Le match qui suit contre le Werder sera d'ailleurs joué dans une ambiance terne, et tendue. Pep et ses assistants n'y étant pas ( la seule observation que Pep fera, c'est l'idée de demander à Robben, de plus occuper le centre lors de ses courses ). Le soir même, Pep mangera avec ses amis, la tête ailleurs. il parlera un peu de Tito tout de même.
Le lundi, les joueurs eux sont motivés, parlant de revanche face à Madrid. Tout le monde à son avis sur cette rencontre, mais pas grand monde à la tête froide, et ne parle tactique. Pep lui-même semble pris dans ce flot, et sera plus "organique" lors d ela conférence de presse du jour. Il fera ensuite une grosse erreur ( dans le contexte ) et demandera l'avis de ses joueurs. Ceux-ci lui rappelleront qu'ils sont allemands, habitués aux combebacks de légende et veulent joueur avec leurs coeurs. Ils veulent attaquer, attaquer et attaquer, dès la première minute. Pep écoute, et en conséquence change à nouveau sa tactique pour un 4-2-4.
Comme lorsqu'il a affronté Dortmund pour ses débuts, il se laisse aller à la passion et sort de ses habitudes d'analyste, de tacticien. Grosse erreur. Les entrainements qui suivent seront des rondos, des courtes sessions orientées pour travailler l'explosion physique. Pas de tactique. Lors du discours de pré-rencontre, il rappelera aux joueurs leurs origines, et demander d'attaquer, de couper à la jugulaire.
Ce sera un désastre.
Ce Bayern ne ressemblera en rien à celui de l'année. En rien à celui qui a posé son jeu à Madrid, à Londres ou à Manchester. Sa principale force tactique, la supériorité au milieu n'est pas là. Ce match ressemble trais pour trais à celui de Supercoupe face à Dortmund, déjà avec ce 4-2-4.
Pourtant le cadre, et l'ambiance de l'Alliance Arena était parfaitement propice à un come-back. Les joueurs motivés comme rarement. Les joueurs courent à l'adrénaline. Trop ? Après vingts secondes, les observateurs avertis se rendront compte qu'il y'a un couac. Ribéry face à Carnjaval, tente de passer aux dribbles, droit. L'Espagnol et soutenu par Bale, qui revient bien, empêchant le français de pouvoir y aller. Toute la soirée, le constant sera le même, Robben et Ribéry seront pris à 2 ou à trois. Pas assez aidés, et trop dans l'affrontement.
Pep confessera plus tard, qu'à ce moment du match, il sentit que l'équipe n'y arrivera pas. Muller et Mandy courent partout, n'importe comment. Le milieu est désorganisé. Pep a fait l'erreur de sortir Rafinha du onze, placent Lahm en arrière droit. Une erreur cruciale pour lui. Il a enlevé le joueur qui fait le lien entre tout les composants du milieu. Le meilleur joueur de la saison, celui qui amène le calme au milieu et qui ordonne le rythme, l'ordre. Kroos et Schweini forment la charnière du milieu, et malgré leurs qualités, ils n'ont pas la finesse de passe du capitaine.
Pis Madrid joue intelligemment, ils n'essaient pas d'avoir la balle. C'est Munich qui a le ballon, qui le remonte de dernière mais mal. Ils tentent parfois de longues balles laissant le milieu isolés et en minorité. L'équipe n'avance pas à l'unisson. Dans chaque zone, ils sont en dessous du Real. Chaque ballon perdu, et une opportunité pour le Real. Aucune patiente, aucune approche intelligente du jeu. On peut rajouter une défense à la rue, sans composant tactique, seulement dans l'émotion.
Pourtant l'équipe n'abandonne pas, même au troisième but de Ronaldo. L'équipe tente toujours. On peut au moins leurs laisser cela. Mais Madrid défend bien. Ramos est dans une autre dimension. A la mi-temps, Pep fait rentrer Martinez au milieu et l'équipe passe en 4-3-3. Cela aide bien l'équipe mais c'est trop tard. Le ballon remonte mieux depuis l'arrière.
Les lignes sont plus sures, et l'équipe bouge mieux en position comme elle le fait d'habitude. Gotze remplace Ribéry, puis Pizza, Muller. Le tout sous les sifflets, destinés en réalité à Pep. L'espagnol sait que sa cote de popularité est descendante, pour pas dire autre chose.
Il assumera ses erreurs par la suite, et assumera cette défaite. Il a écouté ses joueurs, joué sur les émotions ( il ne parlera pas du souhait des joueurs à la presse ) et laissant le milieu centre en minorité. C'est sa faute.
Pep n'a pas joué le football qu'il souhaite. Il explique souvent que "On domine le jeu, par les joueurs talentueux en nombre au milieu et si on perd, tant pis, on perd contre meilleur, je rentre content" et pourtant alors que c'est le match le plus important de l'année, il est allé contre ses principes. Il n'est pas content, et cette défaite restera à jamais gravée dans son esprit. Elle marquera aussi un tournant dans ses relations avec la presse. Où il passera en une nuit d'héro à zéro.
Il restera de longueurs heures enfermés dans son bureau à discuter du match, de ce qui n'a pas joué. Mais cela sera plutôt un boulot pour ses assistants de tenter de lui remonter le moral. Il est abattu. "J'ai passé la saison a refusé à utiliser un 4-2-4 et je le fais dans la nuit la plus importante de l'année. J'ai complètement merdé"
Et maintenant comment sortir de ce trou ? Est-ce que c'est le début d'un renouveau ou un réel pas en arrière ?
@difficile. Oui mais moins le temps ces jours.
CHAPITRE 61 : A COMPLETE FUCK-UP !
"J'ai fais tout faux. C'est un ratage complet, une messe. Le plus gros raté de ma vie comme coach" lance Pep a ses assistants quelques minutes après la conférence de presse qui suit la défaite du Bayern à domicile face au Real. Si trois des quatre buts ont été marqué sur coup de pieds arrêtés ( soit le double de ce qui a été encaissé dans ce schéma de jeu durant la saison ), cela ne doit pas empêcher de montrer que cette défaite vient principalement de sérieuses erreurs de jugements de la part de Guardiola, et il ne veut pas mettre la faute sur qqun d'autre.
Nous devons remonter une semaine avant pour découvrir la racine de cette débâcle. Lors d'un repas entre Pep et ses assistants, dans leurs hôtel à Madrid, ils sont revenus sur le match allez et sur ce qui n'avait pas fonctionné et sur la difficulté d'affronter cette défense assez incroyable du Real.
Souvent la solution vient de tirer de loin ou de centrer pour l'avant-centre dans la boîte. Le Bayern a bien tiré face à Madrid à l'aller ( 18x ) mais difficile d'y aller pour les centres. La réalité du type de football, de position, que demande Pep est que lorsque l'équipe affronte un groupe qui défend bas et très bien, c'est que le degré de préparation individuelle et la créativité doivent rentrer marche. Seul Robben était à niveau à Madrid.
Que faire si tel est le cas à nouveau pour ce match retour ?
Pep a bien conscience que Madrid va jouer dans les mêmes dispositions. Quels sont les armes du Bayern ? Robben est en pleine forme. Ribéry est mentalement out, frustré par ses soucis physique. Mandzukic n'a réussi à s'imposer qu'une fois sur les 15 ballons qui lui étaient destinés. Il repense alors à ce que son ami Kasaprov lui dit souvent "Pep tu ne gagnes pas des rencontres, seulement parce que tu bouges les pièces de devant"
Guardiola décide donc de tenter un 3-4-3. Trois centraux, les deux latéraux au milieu aux côtés de joueurs créatifs. Gotze aux avants, afin qu'il puisse descendre amener du nombre et de la créativité au milieu. Un 3-4-3 qui devient un 3-5-2 sans beaucoup d'altérations. Cette tactique est faite pour contrer les contres-attaques que Pep voit être l'arme numéro une de Madrid. De plus la densité du milieu, et sa créativité vont empêcher les défenseurs de Madrid de pouvoir s'organiser correctement.
"Torrent, quoi qu'il arrive ne me laisse pas changer d'idée" lancera Pep à son assistant. Pourtant dans le vol ramenant l'équipe à Munich, Pep changera d'avis. La défense à trois n'a plus été utilisée depuis décembre, il y'a trop peu de préparation pour la mettre en place de manière sure et Javi, partie intégrante de celle-ci, est sur les rotules. Un virus l'empêche d'être au top depuis un moment, et il a un souci dans les genoux. Impossible qu'il soit 90 minutes sur le terrain.
Pep garde son idée de 3-4-3 pour la saison suivante et décide de revenir à une valeur sure de l'équipe, le 4-2-3-1. Cette tactique fonctionne bien en Bundes, l'équipe a tout gagné l'année passée avec et cerise sur le gâteau permet d'utiliser Ribéry et Gotze. Le 25 avril, il annoncera les plans de l'équipe pour le match contre Madrid. C'est aussi le jour où on apprendra la mort de son ami Tito Villanova. Gros choc, et tristesse pour Pep mais aussi plusieurs de ses assistants qui ont partagés de nombres années de la vie de Tito.
Le match qui suit contre le Werder sera d'ailleurs joué dans une ambiance terne, et tendue. Pep et ses assistants n'y étant pas ( la seule observation que Pep fera, c'est l'idée de demander à Robben, de plus occuper le centre lors de ses courses ). Le soir même, Pep mangera avec ses amis, la tête ailleurs. il parlera un peu de Tito tout de même.
Le lundi, les joueurs eux sont motivés, parlant de revanche face à Madrid. Tout le monde à son avis sur cette rencontre, mais pas grand monde à la tête froide, et ne parle tactique. Pep lui-même semble pris dans ce flot, et sera plus "organique" lors d ela conférence de presse du jour. Il fera ensuite une grosse erreur ( dans le contexte ) et demandera l'avis de ses joueurs. Ceux-ci lui rappelleront qu'ils sont allemands, habitués aux combebacks de légende et veulent joueur avec leurs coeurs. Ils veulent attaquer, attaquer et attaquer, dès la première minute. Pep écoute, et en conséquence change à nouveau sa tactique pour un 4-2-4.
Comme lorsqu'il a affronté Dortmund pour ses débuts, il se laisse aller à la passion et sort de ses habitudes d'analyste, de tacticien. Grosse erreur. Les entrainements qui suivent seront des rondos, des courtes sessions orientées pour travailler l'explosion physique. Pas de tactique. Lors du discours de pré-rencontre, il rappelera aux joueurs leurs origines, et demander d'attaquer, de couper à la jugulaire.
Ce sera un désastre.
Ce Bayern ne ressemblera en rien à celui de l'année. En rien à celui qui a posé son jeu à Madrid, à Londres ou à Manchester. Sa principale force tactique, la supériorité au milieu n'est pas là. Ce match ressemble trais pour trais à celui de Supercoupe face à Dortmund, déjà avec ce 4-2-4.
Pourtant le cadre, et l'ambiance de l'Alliance Arena était parfaitement propice à un come-back. Les joueurs motivés comme rarement. Les joueurs courent à l'adrénaline. Trop ? Après vingts secondes, les observateurs avertis se rendront compte qu'il y'a un couac. Ribéry face à Carnjaval, tente de passer aux dribbles, droit. L'Espagnol et soutenu par Bale, qui revient bien, empêchant le français de pouvoir y aller. Toute la soirée, le constant sera le même, Robben et Ribéry seront pris à 2 ou à trois. Pas assez aidés, et trop dans l'affrontement.
Pep confessera plus tard, qu'à ce moment du match, il sentit que l'équipe n'y arrivera pas. Muller et Mandy courent partout, n'importe comment. Le milieu est désorganisé. Pep a fait l'erreur de sortir Rafinha du onze, placent Lahm en arrière droit. Une erreur cruciale pour lui. Il a enlevé le joueur qui fait le lien entre tout les composants du milieu. Le meilleur joueur de la saison, celui qui amène le calme au milieu et qui ordonne le rythme, l'ordre. Kroos et Schweini forment la charnière du milieu, et malgré leurs qualités, ils n'ont pas la finesse de passe du capitaine.
Pis Madrid joue intelligemment, ils n'essaient pas d'avoir la balle. C'est Munich qui a le ballon, qui le remonte de dernière mais mal. Ils tentent parfois de longues balles laissant le milieu isolés et en minorité. L'équipe n'avance pas à l'unisson. Dans chaque zone, ils sont en dessous du Real. Chaque ballon perdu, et une opportunité pour le Real. Aucune patiente, aucune approche intelligente du jeu. On peut rajouter une défense à la rue, sans composant tactique, seulement dans l'émotion.
Pourtant l'équipe n'abandonne pas, même au troisième but de Ronaldo. L'équipe tente toujours. On peut au moins leurs laisser cela. Mais Madrid défend bien. Ramos est dans une autre dimension. A la mi-temps, Pep fait rentrer Martinez au milieu et l'équipe passe en 4-3-3. Cela aide bien l'équipe mais c'est trop tard. Le ballon remonte mieux depuis l'arrière.
Les lignes sont plus sures, et l'équipe bouge mieux en position comme elle le fait d'habitude. Gotze remplace Ribéry, puis Pizza, Muller. Le tout sous les sifflets, destinés en réalité à Pep. L'espagnol sait que sa cote de popularité est descendante, pour pas dire autre chose.
Il assumera ses erreurs par la suite, et assumera cette défaite. Il a écouté ses joueurs, joué sur les émotions ( il ne parlera pas du souhait des joueurs à la presse ) et laissant le milieu centre en minorité. C'est sa faute.
Pep n'a pas joué le football qu'il souhaite. Il explique souvent que "On domine le jeu, par les joueurs talentueux en nombre au milieu et si on perd, tant pis, on perd contre meilleur, je rentre content" et pourtant alors que c'est le match le plus important de l'année, il est allé contre ses principes. Il n'est pas content, et cette défaite restera à jamais gravée dans son esprit. Elle marquera aussi un tournant dans ses relations avec la presse. Où il passera en une nuit d'héro à zéro.
Il restera de longueurs heures enfermés dans son bureau à discuter du match, de ce qui n'a pas joué. Mais cela sera plutôt un boulot pour ses assistants de tenter de lui remonter le moral. Il est abattu. "J'ai passé la saison a refusé à utiliser un 4-2-4 et je le fais dans la nuit la plus importante de l'année. J'ai complètement merdé"
Et maintenant comment sortir de ce trou ? Est-ce que c'est le début d'un renouveau ou un réel pas en arrière ?
Angelus-
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Re: Pep Guardiola
Je sais plu si quelqu'un a deja demander si y a une traduction en français, pour le livre que pep a fait ?
Il s'apelle bien = Pep confidential inside guardiola's first season at bayern munich ?
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roro89- Moderateurs
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Re: Pep Guardiola
Tres tres interessant comme chapitre. Merci Angelus.
Pour ma part je pense qu'on aurait quand meme perdu au retour l'an dernier, certes pas 4-0 comme c'etait le cas mais le résultat final aurait été le meme. Quelque part c'est une bonne chose qu'on ait prit une telle raclé parce que ça aura marqué les joueurs et tout le staff qu'on etait loin du compte et cette année ça semble se ressentir sur nos performances.
Pour ma part je pense qu'on aurait quand meme perdu au retour l'an dernier, certes pas 4-0 comme c'etait le cas mais le résultat final aurait été le meme. Quelque part c'est une bonne chose qu'on ait prit une telle raclé parce que ça aura marqué les joueurs et tout le staff qu'on etait loin du compte et cette année ça semble se ressentir sur nos performances.
hanni- Moderateurs
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Re: Pep Guardiola
roro89 a écrit:Je sais plu si quelqu'un a deja demander si y a une traduction en français, pour le livre que pep a fait ?
Il s'apelle bien = Pep confidential inside guardiola's first season at bayern munich ?
Je crois pas qu'il soit sorti en français. Oui le titre c'est bien cela en anglais. Herr Pep en allemand et Pep en espagnol.
Angelus-
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Re: Pep Guardiola
Avant hier, il y avait une émission qui parlait de l'essor des footbaleurs Belges à s'expatrier à l'étranger, et ce, de plus en plus tôt.
Van Buyten y était invité, il a donc forcément parlé du Bayerne et notamment de Guardiola.
Il raconte qu'il n'a jamais vu un entraîneur aussi passionné par le foot et l'énergie qu'il dégage aux entraînement pour leur transmettre cette passion. Il rajoute qu'il voit des détails (entre autre sur le positionnement) que "personnes d'autres" n'auraient pas prêté attention. Sous Guardiola, il a encore appris des choses.
Il a terminé par une anecdote. Il s'est rendu il y a peu à Munich (il s'y rend régulièrement pour revoir ses anciens partenaires), il assistait à un entraînement avec un recruteur qui est en place depuis plus de 35 ans du côté de la Bavière. Ce recruteur lui demande ce qu'il pense de Guardiola, Vb répond qu'il est impressionné par Guardiola et lui demande également ce qu'il en pense, ce dernier lui répond: "Incroyable, je n'ai jamais vu un tel entraîneur depuis que je suis à munich, il se souci du moindre détails. Son arrivée est une des meilleurs choses que le Bayern a pu faire".
Van Buyten y était invité, il a donc forcément parlé du Bayerne et notamment de Guardiola.
Il raconte qu'il n'a jamais vu un entraîneur aussi passionné par le foot et l'énergie qu'il dégage aux entraînement pour leur transmettre cette passion. Il rajoute qu'il voit des détails (entre autre sur le positionnement) que "personnes d'autres" n'auraient pas prêté attention. Sous Guardiola, il a encore appris des choses.
Il a terminé par une anecdote. Il s'est rendu il y a peu à Munich (il s'y rend régulièrement pour revoir ses anciens partenaires), il assistait à un entraînement avec un recruteur qui est en place depuis plus de 35 ans du côté de la Bavière. Ce recruteur lui demande ce qu'il pense de Guardiola, Vb répond qu'il est impressionné par Guardiola et lui demande également ce qu'il en pense, ce dernier lui répond: "Incroyable, je n'ai jamais vu un tel entraîneur depuis que je suis à munich, il se souci du moindre détails. Son arrivée est une des meilleurs choses que le Bayern a pu faire".
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Re: Pep Guardiola
Je pense qu'a la fin de la saison il va etre question de le prolonger. Reste a savoir s'il a envie de continuer avec nous parce qu'il semblerait que nos dirigeants soient ravi de lui.
hanni- Moderateurs
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Re: Pep Guardiola
J'aimerais bien qu'il prolonge aussi. Qu'il reste au moins 4ans
Panama-Bende-
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Re: Pep Guardiola
CHAPITRE 62 : I NEVER SAW PEP UTERLY BEATEN FOR THE FIRST TIME
En gros ce chapitre est une interview de Kalle, juste après la défaite contre Madrid où tout le monde à bien vu le mal qu'elle a fait à Guardiola, et il revient sur les critiques que la presse et les supporteurs ont sorti après le match.
Kalle : En signant Pep nous savions ce que nous prenions, et dans quelle direction il allait nous amener. Pep a le responsabilité du domaine technique, et j'aime le fait qu'il l'assume pleinement. Il est clair dans ses désirs tactiques, et mise sur la possession de balle en premier lieu. Il prépare l'équipe au mieux, et va dans le moindre détail. Il sait que nous sommes en Allemagne, et en prend compte. Le football allemand est plus habitué à un enjeu physique, à une certaine rapidité. Nous avons amené pleins de flèches à notre arc cette année. Nous avons un grosse possession de balle, attaquons bien et défendons avec sérieux.
Notre concentration a plongé ces dernières semaines. Est-ce que le fait de rempoter aussi tôt le titre à sorti les joueurs, quelqu'un du projet ? Je crois que nous devons continuer à suivre la philosophie de Pep, à y adhérer. Nous ne devons pas lui demander d'être autre chose qu'il est.
Interviewer : Le match retour face à Madrid était une catastrophe de proportion épique ?
Kalle : Je ne le nie pas, et c'est la première fois que je voyais Pep autant abattu. Cela est arrivé principalement parce qu'il a changé certains aspects de son approche en étant pas 100% certain. Il a fait plusieurs changements qui n'était pas les siens et s'en veut terriblement pour cela. Il a abandonné le milieu du terrain, son idée de base, et est allé vers un football plus direct. Il s'est fait influencé par le résultat du match aller à Madrid. Par les critiques qui lui sont tombés dessus à ce moment. Nous avons dominés mais par réussi à marquer et les gens sont restés focalisés dessus, nous aurions marqué là-bas, tout le monde aurait crié au génie.
Nous ne devons pas nous laisser influencer par les sources externes, on connait le jeu depuis trop longtemps, un but ou un autre ne doit pas aller modifier nos idées. Si Gotze avait marqué sur son occasion, lui et Pep aurait été encensé. Mais il ne l'a pas fait, et du coup, ils étaient mauvais. Nous avons un souci en Allemgagne, car nous ne nous focalisons pas asse sur la tactique. Nous sommes content de jouer, vite et direct mais il y'a plus à faire.
Interviewer : Pep à encore deux ans de contrats, vous avez quoi comme attente durant ces années
Kalle : Je pense que Pep peut aider le football allemand, sa culture. Peut importe les résultats depuis trois semaines, il l'a déjà fait. L'opinon public qui l'encensait encore il y'a un mois, le critique maintenant mais c'est du vent. J'ai parlé avec les vétérans parmis les joueurs, ceux qui sont passé sous les ordres d'autres entraineurs au sein du club et ils sont tous formel. Pep ressort, et d'une manière positive. Il amene des idées, des nouveautés. Des variations. Il est crédible au sein des joueurs.
Interviewer : On parle beaucoup du choc de culture ( allemand/espagnol ) ces jours, d'une certaine incompatibilité mais au final, est-ce que ce n'est pas les joueurs allemands ( Boateng, Neuer, Lahm, Kroos ) qui s'adaptent le mieux et le plus rapidement ?
Kalle : Pep a déjà une partie de la philosophie du jeu à l'allemande. J'aurais adoré qu'on gagne tout cette année, cela aurait renforcé dans l'esprit collectif / public que c'est une bonne idées. Jusqu'à maintenant, tactiquement, c'était trop simple en Allemagne. Le football ne peut pas être jugé qu'en tant que nombres de trophées remporté. C'est trop simple. Il y'a deux ans, nous avons terminés deuxième de toutes les compétitions. Est-ce que pour autant Heynecks faisait un mauvais travail comme cela a été dis ? L'année suivant, on gagne tout, et là il est encensé. Est-ce qu'il était réellement meilleur que l'année d'avant ?
Interviewer : Est-ce que le Bayern est satisfait de la première année de Pep ?
Kalle : Oui. C'est un grand entraineur. Il a amené une idée, un plan, une philosophie et une valise de tactiques. Tout cela fait que nous avons atteint qqch que nous attendions pas une année qui suit un triplé. L'année qui suit une saison de ce calibre est toujours difficile. Les joueurs sont toujours sur leur planète et moins bien motivés. Pep a fait en sorte que cela n'arrive pas. Il a fait en sorte que les joueurs restent affamés. Bien sûr, ces jours, cela ne se sent pas, les médias et les supporteurs sont décus de ce match contre Madrid mais cela ne doit pas tout remettre en question. Il faut avoir une idée sur le long terme. Il y'a un mois les mêmes journalistes écrivaient que le Bayern était trop fort pour la concurrence, et que tout était devenu ennuyant en terme de suspense. Maintenant nous sommes mauvais. Il ne faut pas tomber dans les extrêmes. Ces choses arrivent.
Interviewer : Est-ce que cette défaite affecte votre vision de la saison ?
Kalle : Un back-to-back en Champion's n'a pas été fait en 22 ans. On pensait pouvoir changer l'histoire mais cela ne s'est pas écrit. Dans mon esprit, est plus important la stabilité de l'équipe, jusqu'où elle va dans la compétition. Nous devons chaque année viser la finale, comme pouvait le faire Barcelone sous Guardiola, c'est ça l'idée. En ce moment, il y'a bcp d'équipes qui performant plus ou moins au même level, et la ligne entre victoire et défaite est mince dans un match. Un pénalty raté, une erreur de l'arbitre, l'absence d'un joueur décisif. C'est difficile. Donc pour mois, l'objectif, le succès d'une saison en Champion's est d'être présent en demi-final. Au niveau statistique, nous avons joués 38 matchs lors des trois dernières compétitions de Champion's, ce nombre est un indicateur d'excellence. C'est plsuq que le Real ou que Barcelone
Interviewer : 38 pour le Bayern. 37 pour Madrid. 34 pour Barcelone et 29 pour Chelsea.
Kalle : C'est un bon indicateur de la solidité de l'équipe. Et nous avons bien réussi cette saison malgré cette récente défaite. Le match contre Madrid affecte notre jugement mais nous devons aussi regarder les rencontres face à City, les autres matchs victorieux, ceux où nous avons bien joués. Nous devons être dans le rational. Nous sommes heureux avec Pep, c'est un excellent entraineur. Je comprends son abattement après le match, mais il reste un excellent entraineur.
Interviewer : La finale de la CL 2015 se joue en Allemagne, est-ce que c'est l'objectif principal de la prochaine saison ?
Kalle : L'objectif principal est la Bundesliga. Sur 34 matchs, cela montre qui est le meilleur. Avec la qualité du football moderne, un mauvais jour et vous êtes sorti de la CL. Comme c'est arrive contre Madrid. En championnat, vous pouvez perdre 4-0, vous remportez les dix matchs suivants et voilà, en coupe c'est beaucoup plus compliqué. C'ese le titre le plus glamour mais la valeur numéro une, c'est le championnat
Interviewer : Et niveau effectif pour la prochaine saison ? Conserver l'équipe telle que maintenant, qui a tout gagné ou injecter du sang neuf ?
Kalle : Nous devons être subtil. Sensibilité et intelligence. Sammer, le coach et moi-même essayons de trouver un concensus sur quoi faire. Nous devons regarder les finances, et agir avec précautions. Nous ne devons pas être dans l'émotion.
Interviewer : Est-ce que signer Lewandowski est assez, est-ce qu'un autre transfert doit être fait, un gros, ne serait-ce que pour réaffirmer l'image de gros club qu'est devenu le Bayern en particulier en Allemagne ?
Kalle : Depuis 10 ans, la Bayern a gagné la moitié des titres et il y'a donc eu d'autres vainqueurs. Nous devons travailler à rester au sommet, à garder stabilité. Au vu de nos finances, nous avons une puissance qui nous permet de faire de bons achats. Le reste n'est pas notre problème. Lorsque nous signons un joueur du championnat, on se fait descendre dans la presse et nous sommes accusés de fausser le championnat mais c'est faux. Où trouvez de bons joueurs en Allemagne ? Nous regardons les performances des joueurs, pas le nom des clubs. A l'étranger, c'est la meme chose, cela se fait de la même manière. Si Lewandowski est gratuit, on fait quoi ? Cela serait de la folie de ne pas le signer. D'ailleurs, si nous ne le signons pas il change de championnat.
Interviewer : Est-ce que c'est vrai que le Real a tenté de le faire ?
Kalle : Oui, à la fin décembre 2013 ils ont tenté. Nous en avons eu écho et avons immédiatement bougé pour terminer le transfert.
Interviewer : Si le Bayern doit acheter, est-ce que cela veut dire que la qualité des joueurs en développement est moyenne ?
Kalle : Nous aimons notre centre de développement, qui a prouvé son bon fonctionnement par le passé. Pep adore d'ailleurs ces jeunes joueurs, plus "malléable" sur sa philosophie de jeu mais en ce moment, nous n'avons pas plus de 6 joueurs qui sont encore assez bon pour le niveau supérieur. Nous devons encore travailler et renforcer ce secteur du club.
En gros ce chapitre est une interview de Kalle, juste après la défaite contre Madrid où tout le monde à bien vu le mal qu'elle a fait à Guardiola, et il revient sur les critiques que la presse et les supporteurs ont sorti après le match.
Kalle : En signant Pep nous savions ce que nous prenions, et dans quelle direction il allait nous amener. Pep a le responsabilité du domaine technique, et j'aime le fait qu'il l'assume pleinement. Il est clair dans ses désirs tactiques, et mise sur la possession de balle en premier lieu. Il prépare l'équipe au mieux, et va dans le moindre détail. Il sait que nous sommes en Allemagne, et en prend compte. Le football allemand est plus habitué à un enjeu physique, à une certaine rapidité. Nous avons amené pleins de flèches à notre arc cette année. Nous avons un grosse possession de balle, attaquons bien et défendons avec sérieux.
Notre concentration a plongé ces dernières semaines. Est-ce que le fait de rempoter aussi tôt le titre à sorti les joueurs, quelqu'un du projet ? Je crois que nous devons continuer à suivre la philosophie de Pep, à y adhérer. Nous ne devons pas lui demander d'être autre chose qu'il est.
Interviewer : Le match retour face à Madrid était une catastrophe de proportion épique ?
Kalle : Je ne le nie pas, et c'est la première fois que je voyais Pep autant abattu. Cela est arrivé principalement parce qu'il a changé certains aspects de son approche en étant pas 100% certain. Il a fait plusieurs changements qui n'était pas les siens et s'en veut terriblement pour cela. Il a abandonné le milieu du terrain, son idée de base, et est allé vers un football plus direct. Il s'est fait influencé par le résultat du match aller à Madrid. Par les critiques qui lui sont tombés dessus à ce moment. Nous avons dominés mais par réussi à marquer et les gens sont restés focalisés dessus, nous aurions marqué là-bas, tout le monde aurait crié au génie.
Nous ne devons pas nous laisser influencer par les sources externes, on connait le jeu depuis trop longtemps, un but ou un autre ne doit pas aller modifier nos idées. Si Gotze avait marqué sur son occasion, lui et Pep aurait été encensé. Mais il ne l'a pas fait, et du coup, ils étaient mauvais. Nous avons un souci en Allemgagne, car nous ne nous focalisons pas asse sur la tactique. Nous sommes content de jouer, vite et direct mais il y'a plus à faire.
Interviewer : Pep à encore deux ans de contrats, vous avez quoi comme attente durant ces années
Kalle : Je pense que Pep peut aider le football allemand, sa culture. Peut importe les résultats depuis trois semaines, il l'a déjà fait. L'opinon public qui l'encensait encore il y'a un mois, le critique maintenant mais c'est du vent. J'ai parlé avec les vétérans parmis les joueurs, ceux qui sont passé sous les ordres d'autres entraineurs au sein du club et ils sont tous formel. Pep ressort, et d'une manière positive. Il amene des idées, des nouveautés. Des variations. Il est crédible au sein des joueurs.
Interviewer : On parle beaucoup du choc de culture ( allemand/espagnol ) ces jours, d'une certaine incompatibilité mais au final, est-ce que ce n'est pas les joueurs allemands ( Boateng, Neuer, Lahm, Kroos ) qui s'adaptent le mieux et le plus rapidement ?
Kalle : Pep a déjà une partie de la philosophie du jeu à l'allemande. J'aurais adoré qu'on gagne tout cette année, cela aurait renforcé dans l'esprit collectif / public que c'est une bonne idées. Jusqu'à maintenant, tactiquement, c'était trop simple en Allemagne. Le football ne peut pas être jugé qu'en tant que nombres de trophées remporté. C'est trop simple. Il y'a deux ans, nous avons terminés deuxième de toutes les compétitions. Est-ce que pour autant Heynecks faisait un mauvais travail comme cela a été dis ? L'année suivant, on gagne tout, et là il est encensé. Est-ce qu'il était réellement meilleur que l'année d'avant ?
Interviewer : Est-ce que le Bayern est satisfait de la première année de Pep ?
Kalle : Oui. C'est un grand entraineur. Il a amené une idée, un plan, une philosophie et une valise de tactiques. Tout cela fait que nous avons atteint qqch que nous attendions pas une année qui suit un triplé. L'année qui suit une saison de ce calibre est toujours difficile. Les joueurs sont toujours sur leur planète et moins bien motivés. Pep a fait en sorte que cela n'arrive pas. Il a fait en sorte que les joueurs restent affamés. Bien sûr, ces jours, cela ne se sent pas, les médias et les supporteurs sont décus de ce match contre Madrid mais cela ne doit pas tout remettre en question. Il faut avoir une idée sur le long terme. Il y'a un mois les mêmes journalistes écrivaient que le Bayern était trop fort pour la concurrence, et que tout était devenu ennuyant en terme de suspense. Maintenant nous sommes mauvais. Il ne faut pas tomber dans les extrêmes. Ces choses arrivent.
Interviewer : Est-ce que cette défaite affecte votre vision de la saison ?
Kalle : Un back-to-back en Champion's n'a pas été fait en 22 ans. On pensait pouvoir changer l'histoire mais cela ne s'est pas écrit. Dans mon esprit, est plus important la stabilité de l'équipe, jusqu'où elle va dans la compétition. Nous devons chaque année viser la finale, comme pouvait le faire Barcelone sous Guardiola, c'est ça l'idée. En ce moment, il y'a bcp d'équipes qui performant plus ou moins au même level, et la ligne entre victoire et défaite est mince dans un match. Un pénalty raté, une erreur de l'arbitre, l'absence d'un joueur décisif. C'est difficile. Donc pour mois, l'objectif, le succès d'une saison en Champion's est d'être présent en demi-final. Au niveau statistique, nous avons joués 38 matchs lors des trois dernières compétitions de Champion's, ce nombre est un indicateur d'excellence. C'est plsuq que le Real ou que Barcelone
Interviewer : 38 pour le Bayern. 37 pour Madrid. 34 pour Barcelone et 29 pour Chelsea.
Kalle : C'est un bon indicateur de la solidité de l'équipe. Et nous avons bien réussi cette saison malgré cette récente défaite. Le match contre Madrid affecte notre jugement mais nous devons aussi regarder les rencontres face à City, les autres matchs victorieux, ceux où nous avons bien joués. Nous devons être dans le rational. Nous sommes heureux avec Pep, c'est un excellent entraineur. Je comprends son abattement après le match, mais il reste un excellent entraineur.
Interviewer : La finale de la CL 2015 se joue en Allemagne, est-ce que c'est l'objectif principal de la prochaine saison ?
Kalle : L'objectif principal est la Bundesliga. Sur 34 matchs, cela montre qui est le meilleur. Avec la qualité du football moderne, un mauvais jour et vous êtes sorti de la CL. Comme c'est arrive contre Madrid. En championnat, vous pouvez perdre 4-0, vous remportez les dix matchs suivants et voilà, en coupe c'est beaucoup plus compliqué. C'ese le titre le plus glamour mais la valeur numéro une, c'est le championnat
Interviewer : Et niveau effectif pour la prochaine saison ? Conserver l'équipe telle que maintenant, qui a tout gagné ou injecter du sang neuf ?
Kalle : Nous devons être subtil. Sensibilité et intelligence. Sammer, le coach et moi-même essayons de trouver un concensus sur quoi faire. Nous devons regarder les finances, et agir avec précautions. Nous ne devons pas être dans l'émotion.
Interviewer : Est-ce que signer Lewandowski est assez, est-ce qu'un autre transfert doit être fait, un gros, ne serait-ce que pour réaffirmer l'image de gros club qu'est devenu le Bayern en particulier en Allemagne ?
Kalle : Depuis 10 ans, la Bayern a gagné la moitié des titres et il y'a donc eu d'autres vainqueurs. Nous devons travailler à rester au sommet, à garder stabilité. Au vu de nos finances, nous avons une puissance qui nous permet de faire de bons achats. Le reste n'est pas notre problème. Lorsque nous signons un joueur du championnat, on se fait descendre dans la presse et nous sommes accusés de fausser le championnat mais c'est faux. Où trouvez de bons joueurs en Allemagne ? Nous regardons les performances des joueurs, pas le nom des clubs. A l'étranger, c'est la meme chose, cela se fait de la même manière. Si Lewandowski est gratuit, on fait quoi ? Cela serait de la folie de ne pas le signer. D'ailleurs, si nous ne le signons pas il change de championnat.
Interviewer : Est-ce que c'est vrai que le Real a tenté de le faire ?
Kalle : Oui, à la fin décembre 2013 ils ont tenté. Nous en avons eu écho et avons immédiatement bougé pour terminer le transfert.
Interviewer : Si le Bayern doit acheter, est-ce que cela veut dire que la qualité des joueurs en développement est moyenne ?
Kalle : Nous aimons notre centre de développement, qui a prouvé son bon fonctionnement par le passé. Pep adore d'ailleurs ces jeunes joueurs, plus "malléable" sur sa philosophie de jeu mais en ce moment, nous n'avons pas plus de 6 joueurs qui sont encore assez bon pour le niveau supérieur. Nous devons encore travailler et renforcer ce secteur du club.
Angelus-
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Re: Pep Guardiola
Encore merci pour le tres gros travail que tu fais.
Moi il y a juste un truc qui me chiffonne et avec lequel je serait d'accord c'est de mettre l'objectif numéro 1 sur la buli. Je comprends vraiment pas.
Moi il y a juste un truc qui me chiffonne et avec lequel je serait d'accord c'est de mettre l'objectif numéro 1 sur la buli. Je comprends vraiment pas.
hanni- Moderateurs
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Re: Pep Guardiola
hanni a écrit:Moi il y a juste un truc qui me chiffonne et avec lequel je serait d'accord c'est de mettre l'objectif numéro 1 sur la buli. Je comprends vraiment pas.
Rummenigge a écrit:L'objectif principal est la Bundesliga. Sur 34 matchs, cela montre qui est le meilleur. Avec la qualité du football moderne, un mauvais jour et vous êtes sorti de la CL. Comme c'est arrive contre Madrid. En championnat, vous pouvez perdre 4-0, vous remportez les dix matchs suivants et voilà, en coupe c'est beaucoup plus compliqué. C'est le titre le plus glamour mais la valeur numéro une, c'est le championnat.
C'est la philosophie du Bayern depuis l'arrivée de Hoeness comme manager en 1979...
Invité- Invité
Re: Pep Guardiola
Visiblement, il est dans le rationnel à fond. Il a raison à quelque part lorsqu'il dit qu'en CL, depuis les demi, le niveau des équipes est tellement resserrés que cela se joue à quasi rien ( la forme, un joueur absent, une mauvaise décision de l'arbitre ) du coup, en temps que gestionnaire, tu peux pas réellement te baser sur une victoire en CL comme valeur étalon. L'idée, c'est d'être chaque fois dans le coup, en demi ( en principe ), le reste est une sorte de beau bonus.
Au niveau du raisonnement, il est plutôt juste et niveau communication externe je crois aussi qu'il doit appuyer sur le fait que le championnat, sur la durée, est l'important. Aprês cela ne veut pas dire que l'équipe ne se donne pas les moyens, ne vas pas pour gagner la CL mais ouais, je crois qu'ils veulent pas insister dessus médiatiquement. Cela place la barre trop haut.
Ouais, je crois vraiment que c'est un discours de manager/dirigeant. Il place des objectifs réalisables.
Au niveau du raisonnement, il est plutôt juste et niveau communication externe je crois aussi qu'il doit appuyer sur le fait que le championnat, sur la durée, est l'important. Aprês cela ne veut pas dire que l'équipe ne se donne pas les moyens, ne vas pas pour gagner la CL mais ouais, je crois qu'ils veulent pas insister dessus médiatiquement. Cela place la barre trop haut.
Ouais, je crois vraiment que c'est un discours de manager/dirigeant. Il place des objectifs réalisables.
Angelus-
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Re: Pep Guardiola
hanni a écrit:Encore merci pour le tres gros travail que tu fais.
Moi il y a juste un truc qui me chiffonne et avec lequel je serait d'accord c'est de mettre l'objectif numéro 1 sur la buli. Je comprends vraiment pas.
Ben j'allais justement dire, pas le contraire, mais quelque chose de très différent à ce sujet:
ce que dit Kalle à propos de la CL, c'est pratiquement mon mantra depuis que je suis ici;
La CL ça se joue tellement à rien, qu'on ne PEUT tout simplement pas, objectivement, se fixer pour but principal de la gagner à la fin de la saison.
C'est trop aléatoire, ça se joue trop sur des détails.
Bien sur l'objectif officieux c'est de la gagner, mais comme il le dit: en Buli, à la fin, c'est le meilleur qui gagne, c'est une moyenne sur 34 matchs.
En coupe, c'est pas aussi simple. Un "mauvais" jour, un pénalty litigieux, un carton stupide, un but HJ, un HJ injustement sifflé... ça va très vite. Si bien que effectivement, l'objectif d'arriver en demi finale me semble plus "réaliste".
Remporter la coupe, c'est évidemment pas quantifiable de cette façon mais dans l'idée c'est 33% de talent, 33% de travail et 33% de chance.
Je préfère remporter la CL que la Buli, c'est clair: plus de frissons, plus de prestige...
Mais je reste d'accord avec ce qu'il dit:
- la Buli, c'est un objectif clair, qu'on se doit de remporter si on se le fixe.
- la CL, c'est un objectif qui tient autant au hasard qu'à tes qualités, se fixer comme objectif principal de la gagner, ça tient selon moi plus de belles paroles que de quelque chose de concret et de réfléchi.
Blondin- Moderateurs
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