[2015-11-04] Bayern Munich vs Arsenal

roter baron a écrit:Sinon par rapport au contre, et au 2-3-5, je pense qu'il faut relativiser le truc. Je pense que ce fut le cas mercredi car il y avait la place. Face à un adversaire qu'on maîtrise moins, je pense qu'on s'exposera moins.

Angelus a écrit:C'est le grand défi de cette saison, voir si et comment cette idée de supériorité numérique, plus au niveau du milieu mais au niveau des ailiers ( plutôt que de parler de 2-3-5 ) va aussi bien fonctionner face aux clubs de haut niveau européen, qu'elle fonctionne face aux clubs de haut niveau allemands ( qui sont d'ailleurs pas si loin que l'on veut dire, de cette catégorie, du moins Dortmund/Wolfbsurg/Leverkusen ).

Je pense que les feux sont au verre. Il y'a une réelle volonté de jouer plus direct, d'écarter le le bloc adverse, non plus par la fixation et le jeu court mais en occupant la largeur, en se concentrant sur les passes dans les intervalles, qu'elles soient longues ( souvent via Boateng ) ou diagonales ( via Alonso ) pour les ailiers ( Costa en particulier ), qui eux sont dans les passes verticales pour les joueurs dans la surface ( Lewa/Muller ). Autant de présence offensive, de joueurs devant à pour but de faire reculer le bloc adverse, de l'écarter ( via les ailiers, enfin Costa/Coman du moins, à voir avec Robben/Ribéry ) ce qui libéré d'autant plus celui du Bayern, et lui donne une emprise sur le match, lui donne des espaces devant.

( Un peu comme sur cette image face à Porto, avec bien sûr les noms correspondant à l'effectif actuel )

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C'est compliqué pour l'équipe en face de respirer, et en gros lui donne deux solutions. La première est de parquer le bus, et de tenter un long ballon, sauf que si parquer le bus était possible face à Barcelone, cette équipe de Guardiola semble offrir plus de possibilités pour s'en sortir ( les tirs de loin de Vidal, Costa ou Robben ), les centres. Pis faut une concentration énorme, pas se foirer une minute.

L'autre est de contre-presser, de pas subir. Oui mais qui et comment ? Cela fait beaucoup de monde à prendre en compte, tu peux presser plus bas sur le terrain ( enfin plus haut ) Alonso comme le souhaite la plupart des entraineurs qui affrontent le Bayern avec la volonté de faire qqch, sauf que cette année Vidal amène une présence "menaçante" à ses côtés, qui le libère et que si tu y arrives ( ce que pourquoi pas le Real peut faire ), l'équipe/permute alterne avec Martinez ou Boateng, qui ont de passes pas dégueulasse.

Cette équipe n'est plus à placer sous le signe du tiki-taka, elle est depuis cette saison - enfin, elle l'était aussi l'année passée, avec moins d'armes, lorsque l'effectif était en relativement bon nombres - beaucoup plus dans la percussion, la volonté de passer par les côtés, de centrer pour les deux joueurs devant ( le nombre de but de Lewa, rapport à l'année passée, ce n'est pas un hasard ).

Wunderbern a écrit:
On ne va pas se mentir, on est bien moins fringant à l'extérieur. En championnat, cela n'est pas forcément visible puisque l'on domine suffisamment les débats pour ne pas trop être inquiété. En LdC, c'est une autre paire de manche. La saison dernière, on a à chaque fois pas réussi à prendre un avantage à l'extérieur. Un nul contre Donetsk, une lourde défaite contre Porto et une autre défaite contre le Barça (bon, celle-là plus compréhensible puisque c'est quand même le Barça).

On a beaucoup de mal à imposer notre jeu à l'extérieur alors qu'en revanche, on est impérial à l'Allianz. On y a gagné nos trois derniers matchs en LdC la saison dernière (Donetsk, Porto et... Barça!). Les raisons? Franchement, je ne sais pas. On peut penser qu'à l'extérieur, les équipes veulent moins subir et nous pressent plus, qu'ils sont galvanisés par l'enjeu ou qu'on a tendance avoir les genoux qui claquent. Ou peut-être à l'inverse, trop de confiance, manque de connaissance de l'adversaire, incapacité à s'adapter... J'ai toujours l'impression que l'on perd, on perd "bien" et qu'il nous faut deux matchs pour se corriger.

Angelus a écrit:Moi, je pense que c'est clairement l'idée de cette année, contre qui que ce soit.

Effenberg a écrit:En huitième j'espère qu'on jouera le PSG......

Angelus a écrit:

roter baron a écrit:Sinon par rapport au contre, et au 2-3-5, je pense qu'il faut relativiser le truc. Je pense que ce fut le cas mercredi car il y avait la place. Face à un adversaire qu'on maîtrise moins, je pense qu'on s'exposera moins.

Moi, je pense que c'est clairement l'idée de cette année, contre qui que ce soit. J'en avais discuté en MP avec Iceman, je reposte, ce que j'ai mis, c'est plus simple ( c'était avant le match contre Arsenal ) :

Angelus a écrit:C'est le grand défi de cette saison, voir si et comment cette idée de supériorité numérique, plus au niveau du milieu mais au niveau des ailiers ( plutôt que de parler de 2-3-5 ) va aussi bien fonctionner face aux clubs de haut niveau européen, qu'elle fonctionne face aux clubs de haut niveau allemands ( qui sont d'ailleurs pas si loin que l'on veut dire, de cette catégorie, du moins Dortmund/Wolfbsurg/Leverkusen ).

Je pense que les feux sont au verre. Il y'a une réelle volonté de jouer plus direct, d'écarter le le bloc adverse, non plus par la fixation et le jeu court mais en occupant la largeur, en se concentrant sur les passes dans les intervalles, qu'elles soient longues ( souvent via Boateng ) ou diagonales ( via Alonso ) pour les ailiers ( Costa en particulier ), qui eux sont dans les passes verticales pour les joueurs dans la surface ( Lewa/Muller ). Autant de présence offensive, de joueurs devant à pour but de faire reculer le bloc adverse, de l'écarter ( via les ailiers, enfin Costa/Coman du moins, à voir avec Robben/Ribéry ) ce qui libéré d'autant plus celui du Bayern, et lui donne une emprise sur le match, lui donne des espaces devant.

( Un peu comme sur cette image face à Porto, avec bien sûr les noms correspondant à l'effectif actuel )

[Seuls les modérateurs ont le droit de voir cette image]

C'est compliqué pour l'équipe en face de respirer, et en gros lui donne deux solutions. La première est de parquer le bus, et de tenter un long ballon, sauf que si parquer le bus était possible face à Barcelone, cette équipe de Guardiola semble offrir plus de possibilités pour s'en sortir ( les tirs de loin de Vidal, Costa ou Robben ), les centres. Pis faut une concentration énorme, pas se foirer une minute.

L'autre est de contre-presser, de pas subir. Oui mais qui et comment ? Cela fait beaucoup de monde à prendre en compte, tu peux presser plus bas sur le terrain ( enfin plus haut ) Alonso comme le souhaite la plupart des entraineurs qui affrontent le Bayern avec la volonté de faire qqch, sauf que cette année Vidal amène une présence "menaçante" à ses côtés, qui le libère et que si tu y arrives ( ce que pourquoi pas le Real peut faire ), l'équipe/permute alterne avec Martinez ou Boateng, qui ont de passes pas dégueulasse.

Cette équipe n'est plus à placer sous le signe du tiki-taka, elle est depuis cette saison - enfin, elle l'était aussi l'année passée, avec moins d'armes, lorsque l'effectif était en relativement bon nombres - beaucoup plus dans la percussion, la volonté de passer par les côtés, de centrer pour les deux joueurs devant ( le nombre de but de Lewa, rapport à l'année passée, ce n'est pas un hasard ).

Mais …

Wunderbern a écrit:
On ne va pas se mentir, on est bien moins fringant à l'extérieur. En championnat, cela n'est pas forcément visible puisque l'on domine suffisamment les débats pour ne pas trop être inquiété. En LdC, c'est une autre paire de manche. La saison dernière, on a à chaque fois pas réussi à prendre un avantage à l'extérieur. Un nul contre Donetsk, une lourde défaite contre Porto et une autre défaite contre le Barça (bon, celle-là plus compréhensible puisque c'est quand même le Barça).

On a beaucoup de mal à imposer notre jeu à l'extérieur alors qu'en revanche, on est impérial à l'Allianz. On y a gagné nos trois derniers matchs en LdC la saison dernière (Donetsk, Porto et... Barça!). Les raisons? Franchement, je ne sais pas. On peut penser qu'à l'extérieur, les équipes veulent moins subir et nous pressent plus, qu'ils sont galvanisés par l'enjeu ou qu'on a tendance avoir les genoux qui claquent. Ou peut-être à l'inverse, trop de confiance, manque de connaissance de l'adversaire, incapacité à s'adapter... J'ai toujours l'impression que l'on perd, on perd "bien" et qu'il nous faut deux matchs pour se corriger.

A l'extérieur, est-ce que cette ambition est possible ? C'est la grande question, la grande inconnue et le grand challenge. Perso, j'aurais tendance à dire que Guardiola et les joueurs respectent trop l'adversaire, et cherche d'autres solutions, se livrent moins. Au match à Londres, certes il manque un ailier pour réellement utiliser le système du début de saison, mais il y'avait aussi une sorte de frein à main, où l'équipe semble entre deux idées, ne pas se livrer mais tout de même marquer, aller un peu contre sa nature. Est-ce que c'est des consignes tactiques ? Est-ce que c'est les joueurs qui ont plus de pression à l'extérieur ? J'aimerais voir l'équipe, jouer comme à Munich, voir ce que cela donne.

Effenberg a écrit:Malgré tout les anti G ( je suis pas très fan du personnage ) faut bien reconnaître que son travail commence à porté ces fruits et je crois à la victoire finale en C1.

MNB7007 a écrit:Je ne serai plus anti-Guardiola que si on gagne la CL.

Angelus a écrit:Analyse du match, par Première touche.

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