L'Ajax de Van Gaal

1976 a écrit:Sympa l'article qui renforce le personnage VG qui, quoiqu'on dire (on aime ou on déteste), restera un géant.
Outre cet article sur Ajax 95, j'ai lu récemment que la mauvaise passe des Pays Bas était finalement logique avec la fin d'une belle génération de joueurs de talent. L'article dit aussi que VG avait reussi à tirer le maximum de son groupe lors de la dernier CdM.
Van Gaal avait aussi su tiré le maximum de son groupe au Bayern... à une nuance près, c'est qu'au Bayern, la pauvreté du groupe lui était en partie imputable avec ses flops en matière de recrutement...

Wunderbern a écrit:

1976 a écrit:Sympa l'article qui renforce le personnage VG qui, quoiqu'on dire (on aime ou on déteste), restera un géant.
Outre cet article sur Ajax 95, j'ai lu récemment que la mauvaise passe des Pays Bas était finalement logique avec la fin d'une belle génération de joueurs de talent. L'article dit aussi que VG avait reussi à tirer le maximum de son groupe lors de la dernier CdM.
Van Gaal avait aussi su tiré le maximum de son groupe au Bayern... à une nuance près, c'est qu'au Bayern, la pauvreté du groupe lui était en partie imputable avec ses flops en matière de recrutement...

Ce qu'avait fait Van Gaal avec l'Ajax était énorme. Bon, il y avait d'excellents joueurs dans cette équipe (Rijkaard, Overmars, Litmanen, Seedorf, De Boer bros, etc, etc...) mais c'était très fort. Après, c'est toujours le problème Van Gaal: il peut faire du très bon comme du moyen, voire du médiocre. Le Barça de Van Gaal, déjà c'était bien moins convaincant que l'Ajax, malgré de bons résultats. Chez nous, ça été énorme une saison puis c'est parti en sucette...

Disons que le bonhomme a tendance à se rendre imbuvable au bout d'un moment avec certains joueurs et certains membres du staff ou du board. Bref, un entraîneur génial, talentueux... mais borné, pas diplomate pour un sou et faisant des choix parfois très très contestés et contestables.

Après Barça-Porto 94 la semaine dernière, nouvelle demi-finale de Ligue des champions, le match retour cette fois, dans un stade olympique d’Amsterdam surchauffé. L’occasion d’apprécier le talent de la jeunesse amstellodamoise, beaucoup trop vive et technique pour les Allemands du Bayern.

[Seuls les modérateurs ont le droit de voir cette image]

Entraînée par un Louis van Gaal aux joues déjà toutes rouges, l’Ajax était disposée en 3-4-3, le même que Johan Cruyff prônait: avec un losange au milieu et deux ailiers (Overmars à gauche, Finidi à droite) très hauts. Entre les travailleurs Reiziger et Bogarde, Danny Blind faisait figure de libéro et de premier relanceur, épaulé par Rijkaard en sentinelle du milieu de terrain. Seedorf faisait déjà, à dix-neuf ans à peine, étalage de sa qualité technique et de sa vision du jeu, Litmanen était dans tous les bons coups dans son rôle d’électron libre, tournant autour d’un Kanu déjà redoutable dans son jeu dos au but.

Les deux équipes défendaient en marquage individuel. À ce petit jeu des un contre un systématiques un peu partout sur le terrain, les feux follets de l’Ajax eurent aisément le dessus, Finidi, notamment, martyrisant Christian Ziege. Côté Bayern, seul Mehmet Scholl sut rivaliser techniquement. La victoire finale est large: 5-2 avec un doublé de Litmanen et des buts de Finidi, De Boer et Overmars. Vingt-deux ans après, l’Ajax était en route vers une quatrième C1. Restait à renverser le tenant du titre, l’AC Milan...